De formation pianistique et compositeur de nombreuses pièces pour l’accordéon diatonique, il développe un grain sonore et une stylistique propres, enregistre plusieurs disques, et se fait reconnaître par ses pairs, en France et dans le monde, comme un maître  dans son domaine. 

« Stéphane Delicq était un diatoniste particulier : ce qu’il jouait n’était ni trad., ni folk c’était… comment dire… ça vous faisait danser, mais aussi rêver… ça vous remuait à l’intérieur… c’était un peu comme magique.

Petit monsieur à l’air de rien, assis sur une chaise, une jambe repliée, l’accordéon posé sur la cuisse, il emmenait danseurs et auditeurs dans un monde rempli de sensibilité et de douceur. Loin de la folie des cercles et autres mixers endiablés, il créait l’intimité sur un parquet de deux cents personnes.

Si, comme le chantait Georges Brassens, il existe un paradis de l’accordéon, nul doute que Stéphane y a filé directement ! Quelqu’un a écrit qu’il y ferait danser les étoiles… il leur fera battre le cœur aussi !

Stéphane Delicq n’est plus, mais sa musique, elle, reste bien vivante et continuera à nous faire danser et rêver. » – Sidonie –